VMC obligatoire : que dit la loi ?
La ventilation continue comme seule obligation
Il existe deux méthodes pour assurer l’aération d’une maison : la ventilation naturelle et la VMC (ventilation mécanique contrôlée)
La ventilation naturelle se traduit simplement par la présence de fenêtre ou de grille d’aération. Ainsi l’air extérieur peut pénétrer dans la maison et ressortir par le même biais.
De son côté, la VMC est un système qui fonctionne en deux temps :
- L’air extérieur s’infiltre dans la maison par le biais de grilles d’aération
- L’air ambiant intérieur est aspiré par un extracteur situé au niveau des pièces humides.
Sur le plan légal, pour assurer un renouvellement constant de l’air dans une habitation, c’est un décret datant du 22 octobre 1955 qui sert de référence. Ce dernier impose l’installation d’un système permettant d’assurer un bon renouvellement de l’air. Toutefois, il n’y a pas d’obligation de passer par une VMC, la ventilation naturelle est autorisée.
Les normes à respecter
Si l’obligation d’installation n’est pas exigée par la loi, il faut tout de même savoir que la mise en place d’une ventilation mécanique contrôlée est encadrée par des normes strictes qui imposent notamment un seuil minimum de débit et une puissance relative à la taille du logement. Pour en savoir plus, c’est par ici.
Pourquoi opter pour la ventilation mécanique contrôlée et quel système choisir ?
Si elle ne peut être imposée, la VMC reste recommandée pour garantir une aération en continu de votre logement. En effet, grâce aux bouches d’extraction situées dans les pièces humides, l’air « pollué » de la maison peut être rapidement évacué vers l’extérieur, alors que l’air sain extérieur pénètre dans l’habitation via les aérateurs situés dans les pièces de vie et les chambres.
Quelles sont les causes de la pollution de l’air dans la maison ?
Dans la mesure où tout est fait aujourd’hui pour renforcer l’isolation de la maison, l’air intérieur peut rapidement se dégrader par des sources de pollution telles que le CO2 dégagé par la respiration des habitants, l’utilisation de produits ménagers, le système de chauffage, les composants organiques volatils du mobilier (COV)
Le système de ventilation contrôlé le plus courant est la version simple flux. C’est le fonctionnement décrit un peu plus haut. Toutefois, ce dispositif a ses limites. En effet, l’hiver, c’est l’air parfois gelé de l’extérieur qui pénètre dans le logement. Ce dernier peut avoir un impact négatif sur le confort thermique en abaissant la température de la pièce. Pour y remédier, le chauffage est alors susceptible de se relancer plus fréquemment.
Pour remédier à cet inconvénient propre à la VMC classique, il est possible d’opter pour une VMC double flux. Le fonctionnement de cet appareil est le suivant :
- Un système central (le plus souvent situé dans les combles de l’habitation) récupère l’air « pollué » de la maison par le biais d’une gaine et de grilles de sortie d’air. Elle le renvoie ensuite à l’extérieur de la maison.
- L’air extérieur est dirigé dans le système central pour être diffusé dans la maison par le biais d’une bouche d’entrée d’air
Grâce à ce système, il n’y a pas de déperdition de chaleur dans l’habitation.